Le livre de la sagesse.
Savoir qui nous sommes
- Il faut bénéficier d'une révélation particulière pour ressentir l'habituel, le normal,
comme étrange, insolite et hautement improbable.
(9)
- La véritable question se situe au niveau de notre façon de sentir et de nous
concevoir en tant qu'êtres humains, du sentiment que nous avons de notre existence
individuelle et de notre identité.
(11/12)
- L'engagement religieux irrévocable, quelle que soit la confession choisie, n'est pas
seulement un suicide intellectuel; c'est aussi la négation même de la foi puisque
qu'il s'agit d'un acte qui ferme l'esprit à toute vision nouvelle du monde.
(14)
- Le véritable amour naît de la connaissance et non du sentiment d'obligation ou de
culpabilité.
(24)
- Ma nature d'être humain est d'aimer et de partager la philosophie.
(25)
- Toute galaxie, toute étoile, toute planète, tout observateur peut être considéré comme
le point de référence central, si bien que tout est central par rapport au reste.
(31)
- «Le présent est la seule chose qui n'ait pas de fin.» [Erwin Schrödinger dans :"My View
of the World.» (page 22)]
(107)
- Qui n'a pas la capacité de vivre dans le présent ne peut pas faire de plans valables
pour l'avenir.
(112)
- L'essentiel, la nécessité vitale, c'est de consolider cette compréhension, d'apprendre
à jouir, à vivre dans le présent, d'accepter la discipline que cette attitude impose.
(115)
- Jouer pour se détendre et se préparer au travail n'est pas jouer, et le travail
ne sera jamais bien fait s'il n'est pas, lui aussi, une forme de jeu.
(126)
- Nul ne peut être contraint de se comporter en homme libre, ni forcé d'agir indépendamment.
(135)
(Editions Denoël. Collection Médiations 1966. Traduit de l'américain par Elisabeth Gille)
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Eloge de l'insécurité
- Si nous sommes destinés à des plaisirs intenses, nous devons aussi être sujets à d'intenses
douleurs.
(32)
- Le pouvoir des souvenirs et de la prévision est tel que pour la plupart des êtres humains,
le passé et l'avenir ne sont pas aussi réels, mais plus réels que le présent.
(36)
- Nous ne pouvons pas être plus sensible au plaisir sans être plus sensible à la douleur.
(39)
- La conscience semble être une ingénieuse méthode de la nature pour se torturer elle-même.
(40)
- Le caractère périssable et changeant du monde est partie intégrante de sa vitalité et
de sa beauté.
(44)
- Si un problème peut-être résolu, le comprendre et savoir quoi faire sont la même chose.
(83)
- Il doit être évident; dés le départ, qu'il y a une contradiction à vouloir se trouver en
parfaite sécurité dans un univers dont la vraie nature est le caractère passager des
chose et la fluidité.
(86)
- Pour le dire encore plus clairement : le désir de sécurité et le sentiment d'insécurité
sont la même chose.
(86)
- Disqualifier un désir n'en débarrasse pas.
(88)
- Le principal est de comprendre qu'il n'y a aucune sûreté ou sécurité.
(88)
- Ce que nous savons par la mémoire, nous ne le savons que de seconde main.
(102)
- Essayer de tout comprendre en fonction de la mémoire, du passé et des mots, c'est comme
avoir vécu l'essentiel de sa vie le nez dans un guide touristique, sans jamais regarder
le paysage.
(111)
- Si l'univers n'a pas de signification, l'énoncé qui dit cela n'en a pas non plus.
(127)
- La mort est l'inconnu dans lequel nous vivions tous avant la naissance.
(131)
- La moralité des règles et des régulations fondées sur des récompenses et des punitions,
même intangibles comme la douleur de la culpabilité ou le plaisir du respect de soi,
n'a rien à voir avec l'action libre. C'est une manière de gouverner des esclaves par
« exploitation bienveillante » de leurs illusions, et qui, aussi loin qu'on s'y engage,
ne peut jamais mener à la liberté.
(147)
(Editions Payot et Rivages. 2003 Traduit de l'anglais par Benjamin Guérif. Original 1951)
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Biographie
ses oeuvres
Sur Watt en la pensée Zen
Biography
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dernière mise à jour : 11/02/2003
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version: YF/12/2002
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